Le Rock'n'roll

Historique
Le Rock’n’roll est en « enfant » du blues , le rythme ternaire de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et le tempo devenant plus soutenu. Il faut distinguer rythm and blues et rock’n’roll, même si la tâche apparaît délicate de la fin des années 1940 et 1954. Le Capitaine Glenn Miller invente la structure musicale du Rock’n’roll en 1943 avec le tube in the mood et Fats Domino qui fait du Rock’n’roll dés 1948 sans le savoir.
En 1951, le disc jockey Alan Fred anime une émission appelée Mondog’s Rock And Roll Party. C’est la première diffusion du rock’n’roll à une large audience. Alan Fred est le premier DJ blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant « la musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d’ailleurs sa peau en 1959.

Le terme rockabilly désigne la première forme historiquement identifiable de rock’n’roll, il s’agit essentiellement d’un croisement de rythm and blues et de musique country. Elvis Presley et Bill Haley sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley, surnommé The King enregistre ce qui est probablement l’un des tout premiers morceaux de rockabilly avec That’s Alright Mama et collectionnera très rapidement les succés, mais c’est Bill Haley and The Comets qui signent officiellement l’acte de naissance du rock’n’roll pour de nombreux historiens avec le titre Rock Around the clock. Ce premier tube de l’histoire du « rock » qui figure au générique du film Graine de Violence est N° 1 des hit-parades aux USA et aux Royaume-Uni en 1955. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran et Gene Vincent s’engouffrent dans la brêche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry tout particulièrement. Noublions pas Little Richard, qui son premiers 45 tours, signe 4 des plus grands standards de rock, à savoir : Tutti Fruti, Long Tall Sally, Rip It Up et ready Teddy.

Au début, la structure était simple et l’objectif était de fournir aux danseurs de nouveaux rythmes, plus remuants, avec des mélodies et des harmonies simples. Le terme de rock’n’roll commença à s’imposer au lendemain d’une expérience menée en 1952 par un disc jockey : ce dernier fit passer à l’antenne une musique alors peu connue, le rythm and blues, et la fréquence enregistra un taux d’audience inespéré.
Dés 1954, on vit apparaître de nouvelles sonorités : Chuck Berrry, Bill Haley and The Comets – avec la chanson légendaire Rock Around The Clock – mais aussi, et surtout, Elvis Presley, donnèrent une forme à ce nouveau rythme rapide, qui allait bientôt exprimer les angoisses et les aspirations de la jeunesse. Les pas du blues et du Jitterbug furent adaptées à ce nouveau son : un cocktail explosif.

Les mouvements, audacieux, très suggestifs, scandalisèrent les aînés, et sur de nombreuses chaînes de télévision,on censura systématiquement certaines performances d’Elvis, en particulier ses déhanchements.

Le rock ne tarda pas à se scinder en différents courants : ce fut d’abord de rockabilly, ou rock des blancs, qui s’opposait au rock’n’roll noir interprété par Berry et Little Richard, nettement plus âpre et plus violent.

Avec le temps, ces courants donnèrent naissance au jazz rock, au rock dur – heavy metal -, au punk, au rock symphonique…

Moyennant certaines adaptations, le rock’n’roll fit son entrée dans les salles de bal et, fidèle à ses origines, il reste aujourd’hui encore l’une des danses les plus spectaculaires, exigeant des danseurs une bonne condition physique et une parfaite coordination des mouvements.



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