Le Fox-trot,le Slow-fox,le Quickstep.

Origines
Deux versions relatives à l’origine du fox-trot coexistent, bien que la seconde semble être la plus répandue. Pour certains, le fox-trot (littéralement « pas du renard ») ferait partie de ces danses « animales » du début du XXe siècle au même titre que le turkey-trot (le « pas de la dinde ») qui se dansaient sur du ragtime (issu du jazz). Pour d’autres, ce serait Harry Fox, un comédien burlesque, qui aurait donné son nom en 1914 à une danse qu’il aurait créée pour animer l’entracte au New-York Theatre sur fond de musique ragtime.

Le rythme entraînant de la musique et les pas simples ont entraîné la diffusion du fox-trot en Europe à partir de 1915, non sans un petit détour par Londres où les professeurs de danse recodifièrent les pas en éliminant les gestes un peu trop « suggestifs » ou « exubérants » et en s’inspirant fortement de la valse anglaise.

Evolution
Le fox-trot (aussi appelé le « Fox ») devient la danse la plus présente dans les bals parisiens dans l’entre-deux guerres à coté de la valse et la polka. Il s’agit d’une danse où les couples progressent autour de la piste en formant des « W » le long de la ligne de danse.

Dès 1916, le fox-trot (qui se dansait sur des vitesses médiums) fut adapté à des rythmes plus lents et forma ainsi les bases du slow-fox, abréviation de « slow-fox-trot ».

A partir de 1920, quelques fox-trots furent dansés sur des rythmes rapides pour suivre les musiques qui existaient alors. Ceci a donné une danse adaptée à la vitesse : le Quickstep (de « quick » = rapide et « step » = pas). L’influence du charleston se manifesta dans le quickstep par l’ajout de petits sauts caractéristiques de cette danse.

De nos jours, seules les deux évolutions du fox-trot (slow-fox et quickstep) subsistent au sein des compétitions de danse sportive où elles font partie des danses standards.

Musique et tempo
Le fox-trot et ses évolutions se dansent sur un rythme musical 4/4 voire 2/4. En général, on danse le fox-trot de 32 à 46 MPM, le slow-fox de 29 à 32 MPM et le quickstep de 54 à 56 MPM. De nombreux morceaux existent pour danses le fox-trot, en particulier on pourra citer « Tea for two » ou « Broadway melody ».

Danse de la réconciliation
Dans la vie, l’histoire d’un couple traverse des moments divers dont chacun peut être représenté par une danse. La phase de la cour, nous l’avons vu, est comparable à la valse viennoise. L’amour qui en découle est la valse lente. Ensuite, comme chacun sait, peuvent naître les premières incompréhensions qui, parfois, mènent à la trahison : cette situation de conflit est efficacement représentée par le tango.

Mais, comme la danse est un grand conte de fées qui finit bien, voici qu’après la dispute vient le fox-trot. Avec sa gaieté et son insouciance, il semble mimer un couple qui a fait la paix et reconstruit son équilibre afin de recommencer à zéro. En effet, dans le fox-trot, les danseurs évoluent très harmonieusement. Les pas longs et feutrés, zigzaguant dans la salle, sont l’expression de l’assurance du danseur vis-à-vis de la femme. Autrement dit, cette façon de danser, après la tempête du tango, figure une unité retrouvée, capable d’éviter les nouveaux obstacles de la vie du couple.

La petite histoire de l’homologation du quickstep
On le sait, le quickstep est un fox-trot rapide, d’origine américaine. Mais c’est en Angleterre qu’il va connaître la célébrité, et voici comment…. Il faut savoir que ce sont des professeurs de danse anglais qui ont codifié les danses de compétition. Aux championnats du monde de danse qui se sont tenus à Londres en 1924 et 1925, les danses officielles étaient le fox-trot, la valse, le one-step et le tango : ainsi en avait décidé la Ballroom Branch (commission « danses de salle ») de The Imperial Society of Teachers of Dancing (association impériale de professeurs de danse). Toutefois, dés 1923, Joséphine Bradley, membre du premier comité de ladite commission, écrivait dans Dancing Time, revue officielle de l’association : « En Amérique, on danse une version nouvelle du fox-trot, plus rapide, avec un rythme de cinquante temps à la minute ».  En 1925, le quotidien anglais Star prend l’initiative d’organiser une compétition de danse qui, très rapidement, va devenir aussi importante que le championnat du monde et qui va donner le ton, y compris à l’association officielle. Dans l’édition de 1927 du championnat Star, le quick-time fox-trot est, pour la première fois, retenu en compétition. Deux ans plus tard, et toujours au même championnat Star, ce « fox-trot rapide », qui bénéficie d’une grande popularité outre-atlantique, prend le nom abrégé de quickstep. Devant le succès, l’association des professeurs de danse décide alors del’homologuer, pour son propre championnat, à la place du one-step.



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